top of page
Rechercher

Radiés de l'A13

  • Photo du rédacteur: augustinpetit
    augustinpetit
  • 14 mai
  • 3 min de lecture





À débouler de l’A 13

Là où la rive est gauche

La commande

Est de rouler au pas

De garder ses distances.

De nuit Lisa Gerrard plante

Son

Décor

D’autoradio

Apache à faire pâlir les visages.


De jour, c’est le paysagiste P&H Le Cieux qui plante cosmos et alkékenges

100 000 par parterre à la station Total Grande Paroisse.

Client roi, le plus offrant

Ici, pas question d’dénaturer.

Cercles SEVESO qui s’enlacent qui s’embrassent qui s’embrasent d’amour fou

L’alliance d’anneaux brigue l’Olympe

Plus vite et haut et fort au moindre coup d’pétard

Trainée de poudre

Spit fire qui bruissent

Au pied du mur du son

Feu à volonté et sans artifices.

Pour mieux entendre mieux comprendre la puissance de feu du pétard

On s’en roule un qu’on allume qu’on s’refile.


On dit la nuit impénétrable

Et la nuit est

Impénétrable.

Aussi ici

L’or noir se dégrossit aux torchères

FANTASTIC COLORS !

Tuyaux qui s’entremêlent qui s’entrecroisent qui s’entretoisent

Rien ne s’envenime

Ça s’amourache même

Des septièmes ciels plein les mirettes !

On va on vient

Et c’est soleils

Pléthore de soleils là mon pote à portée de main

Mais leurs furies chaleurs et crachats en déconseillent l’approche

Grillage trois mètres de haut et barbelé en maître confirment.

Mais comme c’est zone d’activité

On va on vient parmi parterres signés Le Cieux et c’est soleil de plus belle.

Finalement

Ni la nuit

Ni le jour

N’influent.

Rares ombres à lune pleine qui parsèment la parcelle me font de l’œil.

La tuyauterie s’amuse

Serpents sous l’charme

La tuyauterie s’élance

Lisa chamane pousse le cantique

La tuyauterie me charge de taffes à défonce.


Vois ! Ça m’a tout l’air de fuir là bas

Là où d’un coup torchère tempête

Masses d’arcs-en-ciel à éclairer les méandres à dérouter si besoin selon sécu qui passe.

T’y mettrait l’doigt qu’on dirait d’toi

"Il était une fois".

Mais t’y mets même pas l’doigt

Par crainte de morsure

Que même médicinales implantées et soignées Le Cieux s’raient en incapacité.


Là, larges lucioles oranges dégouttent des gargouilles

S’acoquine avec les fers puis

Dégringolent guirlandes de feu.

Les aléas les mènent ici ou là

Matières hautement inflammables

Via le sublime d’infrastructures toutes d’enrobés.

Heureuses retenues d’eau roucoulent à leurs oreilles

Lisa son Chant du Paladin aussi.


Depuis ces grimpantes élevées Le Cieux

On me glisse à demi mot

Ces phrases de risques par comburants et peroxydes.

L’inflammable me laisse de marbre

Peut-être les inhalations me perdent

Me vantent tout le carbure du carburant.

Là les langues de feu des Actes, chapitre 2 versets 1 à 4, me parlent du dedans des essences Le Cieux des arômes et des indices d’Octane pour faufiler à même l’arborescence, la genèse du lieu, la traduction.


Par sens du collectif je frôle l’arrêt d’urgence puis passe mon chemin à un autre que moi plus prompt à dérailler en pareil cas.

Je toise ma face face à tâche d’huile

Surbrillances brillent de mille feux

D’éclats

Reluisances puisées dans le suprême même des nuisances

Mono et multi grades stockées en dômes me gardent des frottements

M’assurent allumage longévité.

Ce s’ra du botox pour les miches de ces femmes qu’ont mâché, avalé, inhalé tous ces airs de cancers quand plastie s’ra posée sur les miches ablatées sur les chairs à chimios de ces femmes qui crèchent là où la ville est sans vent. Miches de 16 piges sur daronnes esquintées.


Une torche crache son feu puis tremble

Tuyaux qui s’entrechoquent

Malgré flower power en capiton signé Le Cieux.

Accaparés par les capteurs

Captivés par les cracheurs

Les gaz s’enflamment pour un oui pour un non par trop captifs se liquéfient

Retour à l’envoyeur.


Les dômes dominent

La situation

Est stable et la ville dort

Bande son s’oublie

Mais la voix reste.

Marraine amochée en dormition danse toujours son chant.


Un conte fait rouler son monde de l’A13 à la mer

Un conte qui pompe de nappe à raffinerie. De raffinerie à pistolet. De pistolet à trop plein du réservoir

Un conte qu’en finit pas.

Sauf à compter sur décompte

A rebours

Pour radier l’A13

Pour radier la zone

 
 
 

Posts récents

Voir tout

Comments


bottom of page